Pour se lancer dans le micro-entrepreneuriat, devenir un bon micro-entrepreneur et bénéficier des différents avantages de ce secteur d’activité, il est important de maîtriser son fonctionnement sur tous les plans. Ainsi, quels sont les différents plans sur lesquels fonctionne la micro-entreprise ? La lecture de cet article saura vous renseigner.
Le fonctionnement sur le plan social
Une micro-entreprise est une petite entreprise de faible chiffre d’affaires qui emploie un petit nombre d’employés ou d’ouvriers et qui se lance le plus souvent dans l’exercice d’une activité artisanale, commerciale ou libérale. Toute personne peut donc créer une micro-entreprise et continuer d’exercer ses activités de base, qu’elles soient libérales, artisanales ou commerciales. Ainsi, la création d’une telle entreprise permet de bénéficier de nombreux avantages sur des plans bien variés. Tout d’abord, sur le plan social. En effet, lorsque vous décidez de devenir un micro-entrepreneur, vous bénéficiez d’un régime micro-social ou d’un régime général de sécurité sociale. Ce qui vous contraint à vous assujettir à la caisse nationale de sécurité sociale et vous êtes appelé à faire des cotisations et des contributions avant de bénéficier en retour de leurs avantages. Le taux de la cotisation est généralement évalué à partir du chiffre d’affaires de votre entreprise.
Le fonctionnement sur le plan fiscal
Par la suite, le micro-entrepreneur bénéficie également des avantages sur le plan fiscal. En effet, sur le plan fiscal, le micro-entrepreneur bénéficie d’un régime micro-fiscal qui est directement lié à son domaine d’activité. Ici aussi, avant de jouir de ces avantages, le micro-entrepreneur est appelé à être assujetti à son régime fiscal, à donner sa part de cotisation annuelle ou semestrielle et à respecter sa base d’imposition comme étant son impôt dû. Il n’établit pas de déclaration professionnelle de bénéfices comme le font les professionnels mais déclare les plus values et les moins values dans sa déclaration annuelle devant l’administration fiscale. À cet effet, si le micro-entrepreneur exerce une activité commerciale ou artisanale, il est appelé à payer l’impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux. Par contre, s’il exerce une activité libérale, il doit payer l’impôt sur les bénéfices non commerciaux. Le micro-entrepreneur a aussi la possibilité de choisir son versement libératoire.